M.M

Je suis étonnée du chemin parcouru. J'étais dans un tel état il y a 6 mois, après ma rupture, que je ne pensais pas pouvoir me relever, du moins pas si vite.

La sophrologie m'a vraiment aidée. Dans un premier temps, les premières séances avaient comme effet de me détendre et de me reposer l'esprit. Ces moments où l'on arrive à "déconnecter" et à stopper le flot continu de pensées négatives sont vraiment salutaires, même si, au début, cela ne dure que le temps de la pratique.

 

Puis, progressivement, au fur et à mesure de l'avancée des séances et des pratiques qui sont devenues plus "complexes", d'autres éléments se sont mis en place, plus durables.

J'ai commencé à percevoir des instants heureux, alors que tout me paraissait sombre. (la technique des moments isocay a bien fonctionné chez moi, et je continue à y penser régulièrement.)

J'ai progressivement retrouvé une confiance en moi que j'avais perdu (pratique de la contemplation, des valeurs).

 

Ma relation avec les autres a également commencé à changer : en retrouvant cette confiance perdue, j'ai gagné en assurance, ce qui m'a permis d'exprimer plus librement ce que je ressentais, sans avoir peur du jugement d'autrui, notamment celui des proches (famille et amis).

Je ressentais souvent une pression, ou une culpabilité liée au fait de ne jamais décevoir personne, et d'être toujours parfaite. Cette exigence avec moi-même, et envers les autres, me poussait parfois à devenir agressive, car frustrée par une situation que je ne maîtrisais pas, ou lorsque les choses ne s'étaient pas passées comme prévu.

A présent, j'aborde les choses beaucoup plus sereinement. Le lâcher prise est encore difficile à atteindre par moment mais j'y travaille, et je perçois les changements. Je suis beaucoup plus détendue au quotidien. J'ai également appris à être patiente, et à laisser les choses venir comme elles sont : " laisser faire le phénomène".

 

La rupture que j'ai vécue a été d'une telle violence pour moi que je ne voyais pas comment m'en sortir.

Je ne suis pas encore tout à fait guérie, mais le chemin parcouru en si peu de temps (car selon moi, 6 mois, ce n'est pas grand chose), me rend fière. Je me sens plus forte, j'ai retrouvé l'espoir d'une autre vie possible. Et la sophrologie y a grandement contribué.

 

Alors, merci pour tout.